Ils ont trois dons : la métamorphose, faire appel à la magie de la terre pour guérir et plier leur volonté à toutes les créatures sauf les Ihlinis.
Il ne faut pas toucher quelqu'un effectuant un contact mental (3/67, 4/142)
Face aux Ihlinis, les Cheysulis ne peuvent prendre leur forme lir ou parler à leur lir. Mais les dons ihlinis sont aussi inefficaces (sauf les dons mineurs) face aux Cheysulis (1/67). Les pouvoirs cheysulis ne peuvent défaire les effets de ceux des Ihlinis (3/151)
Les lirs enseignent que la métamorphose est une affaire de responsabilité et d'équilibre. Il faut garder une certaine compréhension de son moi. Le risque étant de basculer dans la folie et de garder sa forme lir à jamais (4/170, 5/183) Kellin est poussé à la métamorphose avant d'avoir acquis l'équilibre. Il risque son humanité, perd la conscience de ce qu'il est, devient un monstre, pris entre les deux formes sans pouvoirs être l'une ou l'autre (8/154) Ils commencent dès leur naissance à apprendre le concept de l'équilibre, pour la métamorphose (8/166) Un Cheysuli sous une forme-lir est entre deux mondes ; il lui est possible de se perdre, mais cela arrive rarement. C'est pour cela qu'il vaut mieux éviter la transformation lorsqu'on est en colère ( 3/63, 5/183) ou que l'on supporte une grande douleur. (5/183) La douleur peut détruire la concentration nécessaire à la métamorphose (1/203)
Dans les enseignements cheysulis, on apprenait aux enfants que la forme-lir, étant empruntée à la terre, ne pouvait être que transitoire. Ne pas la rendre aurait été du vol (3/137)
S'il l'on reste trop longtemps sous sa forme animale, on risque d'y rester pour toujours (3/138)
Lors de la métamorphose, un homme voit un vide immatériel. C'est assez pour faire vomir quelqu'un. L'instant de transformation est appelé sul'harai (3/62)
On peut faire partager la sensation de métamorphose : l'autre ferme les yeux… (6/113-114)
Au moment de la métamorphose, le corps vibre d'une excitation presque sexuelle (8/196)
L'art de guérison - magie de la terre (1/24, 1/155) - ne s'utilise qu'en cas d'urgence (1/121) pour les blessures les plus grosses (8/181) Cet art nécessite l'assentiment du blessé (1/155). On plonge au coeur de la terre pour en tirer la puissance essentielle et la diriger vers celui ou celle qui a besoin de ses pouvoirs de guérison (2/117) Elle permet de réparer les os brisés, etc. (5/297), de sortir quelqu'un d'un coma (7/298) Il faut être dans de bonnes conditions pour utiliser la magie de la terre. Blais, qui a été malade un an auparavant ne peut pas l'utiliser pour soigner une jambe cassée (8/64) La magie de la terre épuise celui qui la reçoit et celui qui la donne. Elle permet de ressouder les os cassés mais n'élimine pas la douleur, ni la fatigue, ni les cicatrices et contusions (8/181).
Le troisième don n'est utilisé qu'en extrême urgence (1/182, 1/205, 7/177) Ce dernier pouvoir absorbe l'âme de celui contre qui ils l'emploient. Il ne reste rien à la victime, seulement ce qu'ils la force à faire ou à penser (7/177) Le troisième don, la compulsion, permet de remplacer la volonté d'un homme par celle du Cheysuli qui utilise ce don (3/166). Cela aide Aislinn a désirer Donal et à lutter contre une autre compulsion : Donal utilise pour cela l'essence de la métamorphose, mais sans se métamorphoser (3/177) et remplace ainsi la répulsion par une attirance (3/178) Le troisième don peut aussi aider une femme à accoucher (2/178)