Des brouillards orangés et verts défilaient, tourbillonnaient autour de Corwin, emplissant le monde. Le sol sonnait comme du métal. De temps à autre, au-dessus de soi, on perçoit de sons musicaux, cristallins. Les souvenirs vont et viennent au hasard dans notre tête. Les scènes de notre passé paraissent se solidifier dans les brumes qui nous entourent, sans bruit, et aucun des personnages ne paraissent remarquer notre passage. Etait-ce une version affaiblie de Tir-na Nog'th, avec au voisinage quelque matière sensible à l'esprit. La route stimule de façon douce et monotone les sens qui mènent à la rêverie... On y perd le contrôle d'Ombre sans vraiment s'en rendre compte. Ce lieu fait un peu peur à Corwin (5/68-70)